Faut-il consommer local ?
J’ai le Bourdon car on ne consomme plus local et notamment voici l'exemple de la cathédrale d'Orléans. Que se passe t il à Orléans ? Car je pense que cela ne tourne pas rond. En effet je me demande pourquoi le bourdon de la cathédrale a été se refaire une santé dans une fonderie de cloches de Haute Savoie,
J’ai le Bourdon car on ne consomme plus local et notamment voici l’exemple de la cathédrale d’Orléans.
Que se passe t il à Orléans ? Car je pense que cela ne tourne pas rond. En effet je me demande pourquoi le bourdon de la cathédrale a été se refaire une santé dans une fonderie de cloches de Haute Savoie, étant donné que nous avons sur place la meilleure fonderie et plus ancienne de France, la fonderie Bollée qui a une référence mondiale pour la qualité de ses prestations.
De plus en cette période où l’on demande a tous de faire des économies, là nous avons fait fort, en effet transporter une petite cloche de plus de 5 tonnes, aller retour sur un tel parcours, c’est une aberration et surtout à cause du prix du transport plus l’utilisation de carburant
Il aurait été surement plus simple de faire faire ce travail sur place, par une entreprise locale, je serais curieux de connaitre les raisons de tout cela

Il faut dire que ce bourdon se prénomme « sainte Jeanne d’Arc » et à Orléans l’on fête bien l’anniversaire de sa naissance ,qui n’a jamais été connue et que l’on fait entrer les chevaux dans le cœur de la cathédrale ! ! !
Etant un vieil orléanais ayant vécu dans le quartier de la cathédrale je me souviens du son grave de ce bourdon qui malheureusement a été mis hors de service par les bombardements de la dernière guerre
la raison est très simple, c’est que tout a une fin : La fonderie Bollée, gérée de pères en fils depuis plusieurs générations par la famille Bollée, est arrivée en bout de course en matière de reprise familiale et a été vendue à des repreneurs étrangers à Orléans.
Comme la Loi l’oblige de toutes façons, un appel d’offres a été effectué pour la refonte de ce bourdon, et contre toute attente c’est l’entreprise savoyarde « Paccard » qui l’a remporté, bien qu’ayant fait l’offre sans y croire du fait de la présence de Bollée à Orléans, comme l’expliquait hier l’épouse du chef de cette entreprise.
La maison Paccard est cependant toute aussi renommée dans ce domaine en Savoie que la maison Bollée l’était à Orléans. Mais elle n’a apparemment pas le même souci de succession. Si l’entreprise elle-même emploie une quinzaine de personnes, la famille Paccard a en effet assuré sa suite, et on a vu hier s’affairer autour de la nouvelle cloche une ribambelle de sympathiques marmousets, les futurs fondeurs de la famille.
On peut en effet regretter que la Nouvelle Entreprise ex-Bollée n’ait pas concouru pour ce travail, mais je ne regrette pas pour ma part que la tradition artisanale, le professionnalisme et le savoir faire d’antan ait prévalu sur l’implantation géographique.